Avec des pièces très emblématiques comme E.A.T Espace d’Autonomie Temporaire (2009-2010) ou des sculptures d’actions, One Flat Thing, mettant en scène corps et mouvements, ou encore le magnifique Spativore, et bien sûr les pièces dites d’angles. Jennifer Caubet nous propose des travaux toujours d’une grande précision et d’une grande clarté.
Nous avons rencontré l'artiste au début du mois de janvier dans son atelier, où commencent à naître ses nouvelles machines et possibles dessins en quête d’autonomie.
Jennifer adore l’exercice d’explication de ses pièces passées et futures, les discussions vont de la multiplication des mythologies dans les déserts, à la vision des metteurs en scène, et comment ne pas évoquer « Zabriskie Point » d’Antonioni où le désert californien devient une référence à l’essence nihiliste de la société américaine de la fin des années 60.
Déserts — un espace stratégique, où se mettent en scène les fantasmes topographiques et cartographiques, et où la notion du vide n’existe plus, quasiment plus.
Occuper l’espace est la mission de Jennifer Caubet, une artiste dans la Cité ... d’Aubervilliers.
© Anne Maniglier
© Anne Maniglier
Spatiovore, Acier, ventouse à pompe à vide. Dimensions variables (2013) — photo : Aurélien Mole
Coordonnées en projection II - X.Y.Z. - 0. - X.Y. Acier, Flèches, fil, roulements, Dimensions variables (2015) —photo : Aurélien Mole
© Anne Maniglier
© Anne Maniglier
X.Y.Z, Acier, Flèches,fil, roulements Sculpture 300x140x140cm- Extention variable — photo: Aurélien Mole
Cet article fait partie de la série « One Artist / One Studio ».
